Dans le ciel de Barcelone


« Dès lors qu’on crois savoir quelque chose, messieurs, il faut l’observer sous un autre point de vue, même si ça paraît inutile, bête… il faut essayer. » Dans la vie, je m’efforce de suivre ce conseil de Keating dans Le cercle des poètes disparus. Et récemment, j’ai pris le conseil à la lettre : j’ai effectué un tour en hélico à Barcelone. Le temps était idéal pour cela : la matinée était lumineuse ; en fait, il a même commencé à faire chaud dès 9 heures !
Après une brève présentation des règles de sécurité, ma femme et moi avons donc grimpé à l’intérieur du cockpit, bouclé la ceinture et fixé le casque (pas indispensable mais bienvenu si l’on veut suivre les propos du pilote : les rotors sont particulièrement bruyants à plein régime). Puis avant même que je réalise, nous avions quitté le planché des vaches !
Un vol en hélicoptère est assez bizarre, je dois dire. L’engin s’envole par exemple à la verticale, et tout en douceur : le départ y est donc quasi indiscernable, contrairement à un avion. Néanmoins, une fois là-haut, c’est l’inverse qui se produit : on discerne plus de choses qu’à bord d’un avion. En effet, l’appareil penche par exemple vers l’avant pour aller de l’avant, et je dois dire que ça fait toujours quelque chose dans l’estomac. Cela dit, rien de horrible ni de vraiment angoissant : c’est seulement troublant.
Le plus excitant dans ce vol, pour moi, c’est l’étrangeté du panorama à laquelle on est confronté. C’est une expérience vraiment impressionnante que de pouvoir regarder la Terre depuis les hauteurs. Les endroits qui nous sont familiers se parent soudainement d’une nouvelle signification : plus ils s’amenuisent, et plus on comprend combien tout cela est insignifiant, une simple aiguille dans une botte de foin. C’est une expérience assez exaltante, je dois dire. D’autant que ça remet les idées en place : le tourbillon humain dans lequel on évolue sans cesse, et qui paraît si important au jour le jour, se transforme en insignifiante fourmilière. Et ça, c’est franchement une expérience splendide. Si vous aimez les expériences insolites, c’est à essayer ! Tenez, voici le site de ce vol en hélico. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité de vol en hélicoptère à Barcelone.



Vladimir Poutine Est Peut-être L’homme Le Plus Riche Du Monde


La semaine du 24 juillet 2017, Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, est brièvement devenu l’homme le plus riche du monde, doublant de quelques millions Bill Gates, créateur de Microsoft. Ce dernier est repassé devant son homologue, mais leurs immenses fortunes sont proches, chacun pesant environ 90 milliards de dollars (soit 76 milliards d’euro). Mais d’après Newsweek, les deux hommes seraient en réalité au coude à coude pour la seconde place, puisque Vladimir Poutine occuperait de loin la première, avec une fortune personnelle qui s’élèverait à «200 milliards de dollars». C’est en tout cas ce qu’a affirmé Bill Browder au Comité judiciaire du Sénat américain. Entendu le 27 juillet 2017 dans le cadre de l’affaire sur les soupçons d’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016, le PDG de Hermitage Capital Management -une société de fonds d’investissement et de gestion d’actifs spécialisée dans les marchés russes- a toutes les raisons de savoir de quoi il parle. Le choix du 50-50 Dans les années 1990, son entreprise était le plus grand investisseur en Russie et Bill Browder détenait des parts dans Gazprom et dans d’autres sociétés dirigées par l’État russe. À cette époque, Vladimir Poutine serait devenu l’homme le plus riche du monde en utilisant son pouvoir politique pour forcer les riches russes qui avaient fait des investissements similaires au sien à lui donner leurs parts, tout simplement. En 2003, l’arrestation de Mikhaïl Khodorkovsky, très critique du pouvoir du Kremlin et alors première fortune de Russie, a des airs de règlement de compte personnel et d’avertissement. «Petit à petit après l’arrestation de Mikhaïl Khodorkovsky, les autres oligarques du pays sont venus voir Vladimir Poutine», a expliqué Bill Browder aux sénateurs américains. Ils lui ont demandé ce qu’il fallait faire pour ne pas se retrouver en prison. “50%”, a répondu Poutine. Pas 50% pour le gouvernement russe ou pour l’administration, 50% pour Vladimire Poutine.» Il semblerait donc que le président russe ait oublié quelques dollars dans sa déclaration officielle de patrimoine. D’après Newsweek, Vladimir Poutine déclaré ne gagner que 133.000 dollars (112.000 euros) par an et ne posséder qu’un modeste appartement à Moscou. Sur le papier, pas de quoi faire rougir Jeff Bezos et Bill Gates.