Je vole


Lundi dernier, j’ai pu réaliser une activité originale : piloter un avion. Il ne s’agissait évidemment pas d’un gros Boeing mais d’un modèle de loisir : un Piper. Un appareil de dimensions modestes et c’est tant mieux, car les sensations n’en ont été que plus grandes lors du vol. J’ai fait cette expérience à Lille. Avant de me jeter à l’eau, je me suis pas mal demandé si cela n’était pas hors de portée. La faute, probablement, à quelques crashs sur simulateurs de vol. Mais en réalité, piloter un avion de petite taille est accessible à tout un chacun. Ce n’est pas pour rien qu’on peut s’initier au pilotage avant même de passer le permis auto : ça montre combien c’est accessible. Les deux parties les plus délicates sont bien entendu le décollage et l’atterrissage. Mais une fois en l’air, ce n’est que du bonheur. Et même le décollage n’est pas aussi redoutable qu’on peut le croire, en réalité (en revanche, l’atterrissage, c’est une autre histoire !). Pour le décollage, en tout cas, quand on le compare à celui d’un Boeing, c’est bien plus agréable. Et une fois là-haut, le panorama est vraiment magnifique. Pourtant, si la vue est incroyable (surtout par une verrière panoramique), en ce qui me concerne, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux. Le meilleur, en fait, reste le pilotage en lui-même. Manier les commandes est véritablement jubilatoire. En premier lieu parce qu’on passe de spectateur à acteur, et puis parce que cette sensation est en soi attrayante. On ressent le souffle du vent qui dévie un peu la trajectoire de l’appareil et on a même presque l’impression de repousser le vent lorsque l’on fait pivoter l’appareil, même légèrement. Je dois dire que c’est quelque chose d’intense. Plus exténuant que ce à quoi je m’attendais, d’ailleurs. Lorsqu’on est un débutant, on ne sait pas vraiment où doit aller le regard : au tableau de bord ou à ce qu’il y a au-delà de la verrière ? Et il faut quand même garder les mains pressées sur le joystick (même si ce dernier est certes facilement contrôlable, il administre aussi un retour de force qui tend les muscles). Bref, j’ai beaucoup aimé ce stage, et je vous suggère d’essayer au moins une fois dans votre vie. Pour ceux que ça intéresse, je vous mets le lien vers le site qui m’a servi pour mon baptême à Lille. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette expérience de vol en avion.

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À quoi sert le développement des CPS ?


Chez les enfants, le renforcement des CPS favorise le développement global (social, émotionnel, cognitif, physique), améliore les interactions, augmente le bien-être et contribue donc à diminuer les comportements défavorables à la santé et à augmenter les comportements favorables. Les CPS jouent aussi un rôle essentiel dans l’adaptation sociale et la réussite éducative. Chez les adolescents, outre les effets observés chez l’enfant (développement global, bien-être, etc.), le développement des CPS permet de prévenir la consommation de substances psychoactives (drogues illicites, tabac, alcool), les problèmes de santé mentale, les comportements violents et les comportements sexuels à risque. Chez les adultes, il agit toujours sur le bien-être subjectif et la qualité des relations. Il favorise, chez les parents, les pratiques éducatives positives. L’empathie, la capacité à répondre adéquatement aux besoins fondamentaux et la mise en œuvre de règles et de limites constructives en sont des exemples. Ces compétences et pratiques éducatives permettent l’établissement de relations positives entre parents et enfants, et augmentent le sentiment d’efficacité parentale. Ces CPS parentales ont également de l’impact sur les enfants et les adolescents. Chez les enfants, elles sont associées à une meilleure estime de soi, des capacités de résilience, de meilleurs résultats scolaires, de plus grandes compétences sociales, une moindre association à des pairs ayant des comportements antisociaux et un faible niveau d’anxiété et de dépression. Chez les enfants et les adolescents, il a été démontré que les CPS parentales étaient des facteurs de protection des troubles de comportements et de l’abus de substances.